Comment diversifier bébé ? – Diversification classique

  • Post last modified:29 janvier 2023
  • Post category:Parentalité

Le sujet revient souvent sur les groupes Facebook, et c’est vrai que dans le fond, en tant que parent, il n’y a pas tant d’informations que ça pour diversifier bébé, et quand il y en a elles sont la plupart du temps contradictoires.
Aujourd’hui je vous propose donc deux articles sur le sujet de la diversification.
Celui-ci axé sur la diversification dite classique ou passive, ici un autre autour de la DME.

A quel âge diversifier ?

Malgré ce qu’on peut entendre pas mal en ce moment, y compris par des professionnel.le.s de santé, les recommandations n’ont PAS changé, et il est toujours recommandé de diversifier à partir de 6 mois.
L’OMS le recommande, mais également le PNNS (pour rappel le Programme National Nutrition Santé), notamment à l’initiative du programme Manger Bouger.
Fuyez donc les professionnel.le.s qui vous disent que les recommandations de l’OMS seraient pour les bébés du tiers monde. Le PNNS est bien une autorité française. Et pour l’exemple Santé Canada fait les mêmes recommandations.
J’en parle plus en détails ici, mais je rappelle les risques ici d’une diversification précoce :

à quel âge commencer la diversification

Souvent, ce qui est pris pour un intérêt de l’enfant n’est que du mimétisme.
Voici un autre panneau de Pap’allaitants permettant en plus du critère de l’âge de repérer les signes montrant que le bébé est prêt :

diversification classique dme

Parfois, des professionnel.le.s présentent au.x parent.s la diversification précoce comme une solution.
Par exemple en cas de RGO (Reflux Gastro Oesophagien). Ou encore quand le bébé ne prend pas suffisamment de poids. Dans ces cas là non plus la diversification précoce n’est pas recommandée. Elle peut empirer la situation, et n’incite pas à chercher à remédier aux difficultés.
Vous pouvez lire cet article de Maman Lune qui revient plus en détail sur le sujet.

Rappelons également que les marques qui propagent volontairement sur les réseaux sociaux, via leurs blogs voire des sites dédiés sans afficher clairement qu’ils sont derrière (bonjour l’éthique) ont un intérêt financier à mal communiquer.
On pourrait assimiler ça à de la publicité trompeuse voire à de la diffusion de fausse nouvelle.
Si la France avait ratifié l’ensemble du code international cela serait interdit par la loi (et c’est un gros regret, en espérant que ça change même si c’est peu probable).
Pour rappel, en 2016 le marché français des aliments de l’enfance pesait presque un milliard d’euros :
– 530 millions d’euros pour les PCN,
– 412 millions pour les aliments.
Les industriels ont donc tout intérêt à ce que les parents diversifient le plus tôt possible, et sèvrent le plus tôt possible. Chaque parent est vu comme un.e consommateur.trice potentiel.le, rien d’autre.

La place du solide dans l’alimentation

Encore une fois on voit souvent passer sur les groupes Facebook des « programmes » de diversification faits par des professionnel.le.s qui sont ni plus ni moins aberrants.
En effet, les quantités indiquées y sont souvent aberrantes, et nombreux.ses sont ceux.celles qui incitent à donner moins de lait, que ce soit au sein ou au biberon. On peut plus parler de programme de sevrage que de programme de diversification…
Par exemple :

diversification classique dme

Si on reprend ce programme, il n’y a rien qui va. Que ce soit l’âge du bébé ou l’inexistence pure et simple de l’allaitement.
Rappelons que le lait est l’aliment principal du bébé jusqu’à un an.
De un an à deux ans il a toujours une place importante puisqu’il représente encore 35% des apports journaliers d’un.e enfant.
Voici des chiffres via un panneau de Maman Lune à propos des apports concernant le lait maternel :

diversification classique dme

Concernant les PCN, je rappelle qu’il n’est pas recommandé de donner un lait animal ou un jus végétal avant au moins un an (j’avais abordé le sujet ici). Passé ce délai, avec une alimentation équilibrée, d’après l’OMS les PCN dites de suite ne sont pas obligatoires. Rien n’empêche cela dit de continuer à en donner, surtout si l’enfant en boit encore.

Ce qu’est la diversification classique ou passive

On voit de plus en plus le terme de diversification classique, ou passive émerger, en opposition à la DME (Diversification Menée par l’Enfant), dont je parle brièvement ici, et dont vous pourrez trouver l’équivalent à cet article prochainement.
Mais en quoi cela consiste ? A diversifier le bébé avec des textures lisses au début, avant de progressivement arriver aux morceaux.
En général il y a plusieurs étapes non indicatives :
– De 6 à 8 mois : préparation lisse : par exemple compote, soupe ou encore purée,
– De 9 à 12 mois : préparation « grossière » : purée moulinée plutôt que mixée etc, l’enfant commence à tenir sa cuillère et à la porter à la bouche seul.e,
– A partir de 12 mois : petits morceaux : l’enfant peut désormais manger des petits morceaux également, et de fait manger de tout.

Comment procéder ?

Mais alors comment ça se passe dans le détail ?

Quand le bébé a plus de 6 mois, et montre des signes qu’il est prêt, on peut commencer à lui proposer des aliments.
Au début donc des textures lisses : purées, soupes ou encore compotes.
De préférence les aliments cuisinés de manière isolée afin de lui permettre de découvrir les saveurs brutes. Et un nouvel aliment à la fois, histoire de pouvoir détecter plus aisément l’éventuel responsable d’une réaction allergique.
En tous les cas il est important d’être progressif et d’être attentif aux réactions du bébé.
Si un aliment ne plaît pas rien ne sert d’insister. On lui fait confiance, on se rappelle que le lait est l’aliment principal encore jusqu’un an, et on n’oublie pas que le repas doit être un moment de plaisir.
Idem sur les quantités. Rien ne sert d’insister pour finir la portion prévue. D’ailleurs, au début on commence par quelques cuillères , avant d’augmenter progressivement, en suivant le bébé, et sans que le solide ne prenne le pas sur le lait.

L’idéal reste de privilégier des préparations maisons. En général faire une purée ou une compote prend quelques minutes à peine. Et si l’on veut il est possible de les préparer d’avance en grande quantité, avant de congeler des petites portions, par exemple dans un bac à glaçons.
Il reste malgré tout possible de faire le choix des préparations industrielles, que ce soit régulièrement ou occasionnellement. Je ne ferais pas de comparatif de marques, mais il est important de savoir que leurs fabricants doivent répondre à des normes précises en terme de composition. Par exemple une liste restreinte d’additifs autorisés. Pas de conservateurs, de colorants, d’édulcorants ou encore d’arômes artificiels. Des taux restreints en pesticides, nitrates et métaux lourds (les mêmes taux à ne pas dépasser que pour l’agriculture bio).
Cela dit, il est aussi possible d’opter pour des options plus rapides mais moins chères car pas à destination spécifique des bébés. Par exemple pour les purées, celles de Picard où il n’y a comme ingrédient que le légume, auquel on peut éventuellement ajouter un peu de matière grasse. 1,95€ le sachet de 1kg de purée de carottes, quand le lot de deux pots Nestlé de 130g coûte 1,75€.
Pour la cuisson/chauffe il vaut mieux éviter le micro-ondes et privilégier le bain-marie ou la cuisson à la vapeur.

En parlant coûts, et en extrapolant, il est judicieux de consommer des produits de saison. Cela offre un gage de qualité des produits. Mais permet également de répondre au mieux aux besoins en nutriments.
Sans parler de l’impact écologique, et souvent économique car consommer de saison rime plus facilement avec une consommation locale.

Quoi proposer ?

On l’a dit, il est judicieux de consommer des fruits et légumes de saison. Mais il n’y a pas que les fruits et légumes. Souvent, je lis qu’il faut attendre avant de proposer le reste. Voire ne proposer que des légumes pendant quelques semaines, pour que le bébé ne s’habitue pas au sucré et prenne l’habitude du salé.
Pourtant le lait maternel a un goût sucré et peut varier en goût selon ce que consomme la mère.
De plus, les légumes souvent proposés en premier ont tendance à être sucrés, comme la carotte ou encore la patate douce. Et un légume n’a pas vraiment un goût salé par définition.

Dans le fond l’essentiel réside plutôt dans le fait de proposer des aliments bruts, sans mélange, dans les débuts, afin que l’enfant puisse dissocier et découvrir les saveurs de chaque produit. Puis avec le temps proposer des mélanges. Tout en verbalisant, en expliquant au bébé ce qu’on lui propose aujourd’hui.
Tout en équilibrant ce que l’on propose.
Santé Canada recommande par exemple de commencer par des aliments riches en fer : viandes et substituts de viande, et céréales enrichies.
De manière plus générale l’OMS recommande :
– de proposer chaque jour ou quasi : viande, volaille, poisson ou oeufs. Pour le fer mais aussi le zinc.
– Des produits laitiers en plus pour le calcium et compléter l’apport en protéines, surtout si l’enfant est non allaité. L’allaitement lui est recommandé à la demande tout son long, et pendant il n’est pas nécessaire de donner des produits laitiers.
Il est également recommandé de proposer à chaque repas :
– des glucides : En privilégiant les aliments à sucre lent plutôt que sucre rapide. Type céréales et légumineuses : sarrasin, riz, maïs, fèves, lentilles, haricots, quinoa…
– des lipides : Poissons gras type harengs, sardines, maquereaux… De l’avocat. En ajoutant des huiles aux préparations, à hauteur de 5g par jour si l’enfant consomme des produits d’origine animale régulièrement, sinon de 10 à 20g par jour. Il vaut mieux limiter le beurre et les margarines cuites, ou les graisses animales et privilégier des huiles végétales, en les variant, et en ne les faisant pas chauffer à plus de 180°.
– des protéines : animales ou végétales. 10/20g en moyenne par jour pour un.e enfant de un an.

L’assiette d’un.e enfant de 1 à 3 ans devrait se répartir de la manière suivante :

diversification classique dme

Quand le choix est fait de ne pas proposer de produits animaliers il est recommandé de compenser par des portions journalières de céréales et légumineuses. Préférentiellement à chaque repas. Ainsi que par des aliments riches en calcium (courge, haricot vert, citrouille…). Plus de possibilités sur le panneau suivant venant de ce site.

diversification classique dme

Un autre panneau, provenant de cette page, pour les aliments végétaux riches en fer :

diversification classique dme

Il est également alors recommandé de complémenter l’enfant en vitamine B12. Plus d’infos sur le groupe dédié vive la B12.

Certains aliments sont eux à proscrire avant un certain âge.
Par exemple le miel avant un an en raison du risque de botulisme.
Les aliments sucrés avec du sucre raffiné notamment sont eux à donner le plus tard possible.
Ainsi que le sel. Il est par contre possible de cuisiner avec des aromates et des herbes.
Certains aliments comme les amandes, les noisettes etc sont eux à éviter sous leur forme originale mais peuvent être proposés différemment. Par exemple en purée, tartinés sur une cracotte.
Cela permet de bénéficier de leurs riches apports, sans les risques d’étouffement.
Les boissons telles que les sodas, le thé ou encore le café sont à éviter en raison de leurs contenances en caféine/théine, mais aussi parce qu’ils inhibent l’absorption du fer.
Les jus de fruits et tisanes également, afin d’éviter le remplacement d’aliments plus riches en nutriments. Et limiter la consommation en sucres, qui entraine un risque d’obésité élevé, et de caries.

Des difficultés possibles

Lors de la diversification, le.s parent.s peuvent rencontrer certaines difficultés.
En voici quelques unes avec des pistes :

La constipation :

Au début de la diversification, il y a souvent constipation. L’essentiel est qu’elle soit passagère.
Il est important pour en limiter les risques de suivre les recommandations en âge avant de commencer (pas avant 6 mois), d’être progressif.ve dans l’introduction des aliments (quelques cuillères au début).
Il est également possible voire recommandé de stopper quelques jours si besoin, donner le sein +++ si allaitement, un peu d’eau sinon en plus de la PCN.
A la reprise équilibrer l’alimentation et proposer des aliments riches en fibre (légumes verts, fruit comme la pomme…).
Un article plus détaillé sur la constipation ici.

L’allergie :

Un.e enfant a plus de chance de développer une allergie si l’un des membres de sa famille l’est aussi. Mais même si ce n’est pas le cas il n’est pas à l’abri.
Quelques signes pouvant faire penser à une allergie pouvant vous alerter : eczéma, rougeurs, gonflements, diarrhées, constipation…
Vous pouvez trouver une liste et quelques explications sur les allergies et l’intolérance, notamment la différence entre les deux ici.
De manière générale lorsqu’il y a déjà une allergie dans la famille, il est recommandé de ne pas consommer certains aliments pendant la grossesse et de retarder leur introduction à au moins un an :
l’oeuf, les fruits de mer, le kiwi, le céleri, la moutarde et les épices
Il est également possible de consulter un.e allergologue afin de faire des tests.
Une allergie peut cependant se manifester avant la diversification. Par exemple, dans le cas de l’allaitement il peut être nécessaire que la mère fasse une éviction d’un ou plusieurs aliments afin de soulager son bébé et confirmer la piste allergique, tout en consultant en parallèle.
Un bébé non allaité peut également être allergique aux protéines de lait de vache et peut devoir consommer une PCN végétale, à base de riz par exemple.
Un article plus général sur les allergies et les évictions ici.

Le trouble de l’oralité :

Il peut arriver qu’un.e enfant présente quelques troubles, simultanés ou non, à partir de la diversification : lenteur de la prise, nausées et/ou vomissements, prise alimentaire solide insuffisante, refus des morceaux, troubles de la déglutition, hypersensibilité de la bouche et des lèvres, absence de plaisir pendant le repas.
Le terme de trouble de l’oralité recouvre l’ensemble des difficultés de l’alimentation.
Si vous constatez un ou plusieurs troubles chez votre enfant, il est préférable de consulter un.e professionnel.le formé.e. Il est par exemple possible de commencer par explorer la piste des freins restrictifs et consulter un.e chiropracteur.
Il également possible de se tourner vers un orthophoniste mais tou.te.s ne sont pas spécialisé.e.s.
En plus d’une prise en charge avec un.e chiropracteur ou un.e orthophoniste, il est également possible de compléter le suivi avec un.e psychométricien.ne, un.e kinésithérapeute, un.e psychologue, ou encore un.e gastro-entérologue.
En tous les cas ne pas forcer l’enfant à manger, encore moins en lui portant les aliments à la bouche « de force ». Cela peut accentuer le trouble.

La néophobie :

La néophobie est un autre trouble, se manifestant plutôt autour de 18 à 24 mois, même si ça peut être le cas avant. C’est une période durant laquelle l’enfant se montre réticent à consommer certains aliments, voire les refuse en bloc. L’enfant peut avoir différents comportements : trier les aliments, refuser d’ouvrir la bouche, mâcher longuement, refuser l’aliment sans le goûter, grimacer etc.
Comme dans le cas du trouble de l’oralité, vouloir l’inciter lourdement voire le forcer à manger est contre productif. Il est préférable de lui proposer de goûter un petit bout, en le coupant, voire en le goûtant avant, devant lui, pour le rassurer.
Si l’enfant persiste à refuser toute une catégorie d’aliments, par exemple les légumes, il est possible d’impliquer l’enfant dans les choix. Par exemple choisir au marché ou dans les rayons du magasin des légumes qui l’attirent. Lui proposer de participer en cuisine. Goûter pendant la préparation etc. Si c’est lui.elle qui l’a cuisiné, ile se montrera peut-être plus enclin.e à le manger ensuite.

Matériel

A lire certains magazines, on devrait casser le PEL pour la diversification. Enormément de produits sont proposés. Quelques uns sont bien pratiques et utiles, mais beaucoup ne sont pas obligatoires.
Un petit point sur le matériel utile avec quelques pistes selon moi :

La chaise haute :

Elle n’est pas obligatoire mais peut être bien utile. Notamment pour permettre à l’enfant de partager les repas familiaux en étant installé.e à hauteur de la table. Qu’on opte pour une chaise haute avec tablette ou non (mais du coup plus sympa sans si on installe l’enfant à la table).
Il en existe de toute sorte, plastique ou bois, colorée ou non, inclinable ou non. Personnellement je ne penes pas que proposer à manger incliné à bébé ne soit sécuritaire. D’ailleurs qu’il tienne son dos droit est un signe qu’il est prêt et est plus sécuritaire. Pour le bois ou le plastique fondamentalement on s’entend que le bois est préférable, mais plus lourd et demande plus d’entretien. A chacun.e de voir.
Par contre il serait préférable d’opter pour un modèle qui a un repose-pieds.
Ici celle d’Ikea à 16,99€ qu’on avait gardé de la grande soeur nous a amplement suffit.
Pour celles et ceux qui en rechercheraient en bois et/ou avec un repose-pied la Stokke est souvent recommandée.
Sinon il est possible aussi d’opter pour un réhausseur de manière durable, qui offre l’avantage d’être plus facilement transportable. Dans ce cas opter pour un modèle confortable, et facile à nettoyer. Par exemple en tissu s’assurer qu’il est déhoussable pour pouvoir passer à la machine une partie.

Le cuiseur et/ou mixeur

Un équipement qui peut en effet être utile, notamment quand il y a une minuterie intégrée, et au début quand on cuisine en petite quantité spécifiquement pour bébé. Mais dont on peut aussi facilement se passer. En effet, ici par exemple pour les purées à base de pomme de terre j’utilise tout simplement un presse purées. Pour celles sans ou pour les soupes, je cuis à l’eau ou la vapeur avec un cuit-vapeur et je passe le tout au blender. Le blender offre l’avantage d’être utilisable à long terme et pour l’ensemble de la famille. Par exemple celui d’un mixeur bébé a une contenance moyenne de 1L quand un classique offre une contenance moyenne de 2L. 
Sinon niveau mixeur bébés différentes possibilités. Parmi celles-ci le classique Béaba qui existe en version simple ou double ou encore le Babymoov Nutribaby qui offre une belle contenance et dont les parties cuiseur et mixeur peuvent être utilisées séparément ou en simultané.

Les bavoirs

Pas mal de possibilités. En tissu, plastifiés, récupérateurs… Ici on a fait au plus simple, en tissu éponge qu’on lavait simplement à la machine avec les serviettes.
Une fois que l’enfant prend la cuillère seule/mange avec les doigts éventuellement en prévoir à manches longues. Par exemple comme ceux-là.
Mais ceux en plastique sont superflus et sont un peu galères à nettoyer.
Il est également possible de s’en passer en habillant simplement l’enfant avec des vêtements qui ne craignent pas ou en le mettant en couche quand il fait chaud, avant de lui faire une toilette ensuite.

La vaisselle

Encore une fois pas mal de possibilités. Que ce soit dans les matières : plastique, bambou, silicone… Ou encore l’ergonomie. Pour un choix plus naturel il existe des ensembles assiette/bol/cuillère en bambou de la marque Ekobu, colorés qui sont assez jolis.
Il existe également des modèles d’assiettes ventousées, même si je persiste à penser que la chute fait partie de l’apprentissage;
Sinon pour permettre à l’enfant de tenir et manier plus facilement la cuillère et faciliter son implication pendant le repas une fois qu’il maîtrise bien, il existe des modèles de couverts à la taille de leur main. Par exemple en bambou, ou en acier avec manche en plastique.
Pour l’eau, si on souhaite éviter les renversements il existe des tasses dites d’apprentissage à bec ou encore 360. Attention si allaitement il vaut mieux opter pour une tasse à bec dur munie d’une valve anti fuites. Sinon, un verre ouvert type baby cup, qui peut également servir à faire donner du lait maternel en son absence à son bébé dès la naissance. (Plus d’infos sur la confusion et les alternatives au biberon ici).

Les contenants

On en parlait plus haut, au début les enfants mangent des petites quantités et il est plus pratique pour le parent de préparer de moyennes/grandes quantités à fractionner.
Pour ce faire rien de mieux que d’opter pour un moule à glaçons où placer la préparation, avant de la transférer dans un sachet/une boîte au congélateur.

Débarbouillette, gant

Pour faire une petite toilette après le repas, simplement prévoir une lingette lavable ou un gant, plutôt que des lingettes jetables contenant tout un tas de produits souvent nocifs pour le bébé, et pouvant être irritantes.

Et vous ?
Comment la diversification s’est passée ?

Pour aller plus loin :

La diversification mixte – Mixer diversification classique et DME

Sources :

Manger bouger
Pourquoi est-il conseillé de manger des fruits et légumes de saison par Libération
Troubles de l’oralité : les conseils d’Accompagn’moi par Handidirect

Cet article a 2 commentaires

  1. Charlotte

    Un grand MERCI pour cet article qui remet les idées au clair ! Vivement celui sur la DME 🙂

    1. lesptitesmainsdabord

      merci du retour, j’espère que celui sur la dme depuis a été à la hauteur

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